Plus de 900 entreprises soutenues
et plus de 1000 emplois créés
et plus de 1000 emplois créés
Funds For Good Impact, active dans le financement et l’accompagnement d’entrepreneurs n’ayant pas accès au financement bancaire classique et/ou porteurs d’un projet à dimension sociale ou environnementale, publie son rapport d’impact 2020-2021.
Depuis sa création en 2013, FUNDS FOR GOOD IMPACT a déjà soutenu 912 initiatives entrepreneuriales qui ont permis à plus de 1000 personnes de (re)trouver un emploi, grâce à l’octroi de plus de €1,4 million réalisé sous forme de prêts d’honneur (des prêts de quasi-fonds propres, à un taux d’intérêt de 0%)

« En 2021, FUNDS FOR GOOD IMPACT, après analyse des dossiers par notre Comité de validation, a octroyé 180 prêts d’honneur, en complément de microcrédits octroyés par nos partenaires. En moyenne, le besoin de financement tourne autour de 10.000 euros et le prêt d’honneur correspond à un tiers de celui-ci. En complément du financement, FUNDS FOR GOOD IMPACT offre aux candidats entrepreneurs un accompagnement gratuit pour maximiser leur chance de réussite. Pour cela, nous nous appuyons sur notre communauté de 85 professionnels expérimentés qui coachent bénévolement et avec bienveillance les entrepreneurs. En 2021, 25 nouveaux coachings ont débuté. »,
explique Patrick Somerhausen, co-CEO de FUNDS FOR GOOD IMPACT.
Parmi les 912 projets (à fin 2021), 864 sont situés en Belgique sur l’ensemble du territoire, 35 en France, 10 au Luxembourg et 3 en Espagne. Pour cela, FUNDS FOR GOOD IMPACT a développé des partenariats dans chaque zone géographique pour une présélection des dossiers à analyser : microStart (69% des projets financés), FinanceBrussels (9%), Credal (8%), ADIE (7%)…

Plus de 900 entreprises soutenues
et plus de 1000 emplois créés
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Qui sont les entrepreneurs financés ?
Plus de 900 entreprises soutenues
et plus de 1000 emplois créés
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Funds For Good Impact, active dans le financement et l’accompagnement d’entrepreneurs n’ayant pas accès au financement bancaire classique et/ou porteurs d’un projet à dimension sociale ou environnementale, publie son rapport d’impact 2020-2021.
Depuis sa création en 2013, FUNDS FOR GOOD IMPACT a déjà soutenu 912 initiatives entrepreneuriales qui ont permis à plus de 1000 personnes de (re)trouver un emploi, grâce à l’octroi de plus de €1,4 million réalisé sous forme de prêts d’honneur (des prêts de quasi-fonds propres, à un taux d’intérêt de 0%).
« En 2021, FUNDS FOR GOOD IMPACT, après analyse des dossiers par notre Comité de validation, a octroyé 180 prêts d’honneur, en complément de microcrédits octroyés par nos partenaires. En moyenne, le besoin de financement tourne autour de 10.000 euros et le prêt d’honneur correspond à un tiers de celui-ci. En complément du financement, FUNDS FOR GOOD IMPACT offre aux candidats entrepreneurs un accompagnement gratuit pour maximiser leur chance de réussite. Pour cela, nous nous appuyons sur notre communauté de 85 professionnels expérimentés qui coachent bénévolement et avec bienveillance les entrepreneurs. En 2021, 25 nouveaux coachings ont débuté. », explique Patrick Somerhausen, co-CEO de FUNDS FOR GOOD IMPACT.
Parmi les 912 projets (à fin 2021), 864 sont situés en Belgique sur l’ensemble du territoire, 35 en France, 10 au Luxembourg et 3 en Espagne. Pour cela, FUNDS FOR GOOD IMPACT a développé des partenariats dans chaque zone géographique pour une présélection des dossiers à analyser : microStart (69% des projets financés), FinanceBrussels (9%), Credal (8%), ADIE (7%)…
Qui sont les entrepreneurs financés ?
FUNDS FOR GOOD IMPACT s’adresse à deux types d’entrepreneurs :
d’une part, les entrepreneurs financièrement fragilisés qui sont en recherche d’emploi, chômeurs indemnisés, allocataires du CPAS, sous contrat d’intérim ou contrat à durée déterminée (89% des projets financés). Le montant prêté peut aller jusque €5.000, avec une franchise de minimum 24 mois.
Et d’autre part, une nouvelle cible depuis 2020, les entrepreneurs sociétaux, dont l’objectif principal est de contribuer à résoudre un problème environnemental ou sociétal (comme une crèche inclusive pour enfants malentendants, une boulangerie-brasserie circulaire, du maraîchage agroécologique…). Les prêts pour ces entrepreneurs peuvent s’élever jusqu’à €15.000, avec une franchise de maximum 12 mois.
Dans certains cas, les projets financés appartiennent aux deux catégories : ils sont financièrement fragilisés et porteurs d’un projet sociétal.
Un enfant belge sur cinq grandit dans la pauvreté(6). En Belgique, 20,4% des moins de 18 ans courent un risque de pauvreté et d’exclusion sociale(7) ! Ce chiffre alarmant soulève des questions sur l’inégalité des chances dans notre pays. Connaître la précarité dès l’enfance, c’est dépendre des allocations sociales, être confronté à la difficulté des démarches administratives pour accéder à ses droits, croiser des regards parfois méprisants.

Or la précarité n’est pas causée par le fait que les pauvres gèrent mal leur argent. Au contraire, la plupart de ces personnes font preuve d’une ingéniosité largement méconnue. Dans son livre Où va l’argent des pauvres, le sociologue Denis Colombi démontre que les choix économiques des plus démunis résultent plus souvent de longs calculs rationnels que d’achats compulsifs.
Agir plutôt que dénoncer
Il est fondamental de comprendre que ce ne sont pas les pauvres qui créent la pauvreté. Elle découle de la façon dont nous construisons notre économie et nos institutions. Au lieu de dénoncer le scandale de la pauvreté, il est temps d’agir pour enrayer la spirale infernale qui pousse tellement de personnes dans la précarité(8).

Des solutions se dessinent un peu partout pour construire un monde plus juste et équitable, fondé sur une économie centrée sur l’humain. La Belgique regorge de talents, d’imagination et de compétences pour créer ce monde meilleur. Mais pour y parvenir, il faut inclure tout le monde, valoriser les personnes qui ont été exclues jusqu’à présent, leur offrir l’opportunité d’entreprendre et de poursuivre leur rêve. Faire participer les plus démunis à la recherche de solutions pour les intégrer de façon durable dans notre économie fera gagner du temps et de l’argent à notre société.
Encourager réellement l’initiative économique
Les politiques publiques encouragent de plus en plus l’initiative économique pour assurer la croissance, créer de l’emploi, favoriser l’innovation, réduire le chômage et lutter contre la précarité. Sur papier, l’entrepreneuriat est accessible à tous mais ce n’est pas le cas dans la pratique : de nombreux entrepreneurs se voient refuser un crédit professionnel sur base de leurs revenus, origine, situation sociale, genre ou éducation, faisant d’eux des exclus bancaires. Malgré leur volonté d’entreprendre, le système financier traditionnel ne leur permet pas de prendre leur destin en main.
Aujourd’hui, notre système financier est fait pour favoriser les riches, alors que ce secteur peut jouer un rôle crucial pour lutter contre les inégalités. C’est sur ce constat que Muhammad Yunus, lauréat du Prix Nobel de la paix en 2006 a développé le concept du microcrédit : un prêt de faible montant octroyé à des entrepreneurs qui n’ont pas accès aux services financiers traditionnels, dans le but de favoriser l’émancipation et l’autonomisation des plus démunis(9). Certains acteurs de la finance, comme microstart, brusoc, credal ou FUNDS FOR GOOD, se sont déjà engagés dans cette voie.
Le cadre réglementaire de la microfinance en Europe permet d’éviter les dérives qui ont parfois lieu dans des pays en voie de développement (notamment la spirale de surendettement). En Belgique, la loi Laruelle(10) a permis aux PME de bénéficier d’une plus grande protection lors de la conclusion de crédit.

S’il n’existe pas de panacée universelle pour résoudre nos défis sociétaux, il est grand temps de prendre les choses en main et d’agir à notre échelle. Nous avons la capacité en tant que citoyen ou entrepreneur d’agir au quotidien avec notre épargne, en investissant dans des projets qui ont du sens et en consommant de façon à soutenir nos entrepreneurs, artisans et commerces de proximité. Chacun de nous peut favoriser une économie où la finalité n’est plus l’accumulation de richesses et de pouvoir mais plutôt le bien-être de tous.
Références :
1. Oxfam (2022). Les inégalités tuent
2. Page 9 – Oxfam (2022). Les inégalités tuent
3. STATBEL – Plus de 4,5 millions de belges sont dans l’incapacité d’épargner
4. Rapport Chiffres Pauvreté
5. STATBEL – Risque de pauvreté ou d’exclusion sociale
6. Unicef – La pauvreté infantile ne touche pas que les pays à faibles revenus
7. Rapport Chiffres Pauvreté
8. Vivre Ensemble Education (2013). Pauvreté et exclusion sociale – Une société de moins en moins humaine ?
9. Babyloan (2022). Qu’est-ce que le microcrédit
10. Eubelius (2018). La Loi sur le financement des PME rafraichie